Dans les claviers gaming, le Razer DeathStalker Chroma sort un peu du lot avec ses touches plates à chiclet de 2mm d’épaisseur, faisant penser à un clavier d’ordinateur portable. Exit les switchs mécaniques ou à membrane. Voyons en détail ce que ça donne.
Teaser
Caractéristiques techniques
- Touches de type chiclet
- Fonction Key Roll Over acceptant jusqu’à 10 pressions de touche simultanées
- Fonction Ultrapolling 1 000 Hz
- Touches entièrement programmables avec enregistrement de macros à la volée
- Éclairage Chroma avec 16,8 millions de possibilités de couleurs
- Mode jeu dédié
- Repose-poignet fixe
- Compatible avec le Razer Synapse
Design & ergonomie
Le Razer DeathStalker Chroma est un clavier en plastique noir mat. Le design est très classe, sobre et efficace et cela grâce aux touches plates aux bords arrondis et au repose poignets intégré. Il fait beaucoup penser à un clavier de portable.
Il sait rester simple et ne pas basculer dans l’extrême comme certains claviers gamer : pas de touches macro dédiées, pas de port USB, sortie audio etc… Personnellement, cela m’arrange qu’il n’y ait pas de touches macro dédiées, car généralement je n’en ai pas l’utilité et surtout, quand elles sont placées sur la gauche du clavier, je me retrouve complètement perdu au début, au point d’assimiler à ces touches les fonctions de leurs voisines (Tabulation, Caps Lock etc…). On pourrait par contre regretter l’absence de ports USB, sortie audio, touches média dédiées manquantes…
Le plastique utilisé est de bonne qualité, il laisse peu de traces de doigts, ce qui est agréable sur un clavier mat. Les touches montrent cependant des traces d’usure assez rapidement. Avec environ 2h d’Overwatch par jour, les classiques touches Z, Q, S et D perdent du mat au profit du brillant.
Malgré un aspect compact le clavier occupe cependant une belle place, avec pas moins de 46,6 cm de long et surtout 21,5 cm de profondeur avec le repose poignets qui, étant intégré dans le clavier, n’est pas démontable. On retrouve au verso deux petits pieds pour l’incliner d’un centimètre de plus.
Pour finir sur l’ergonomie, on trouve en haut à droite du clavier, au dessus de pavé numérique, 5 LED correspondant au :
- Verrouillage des majuscules
- Verrouillage du pavé numérique
- Arrêt du défilement
- Enregistrement à la volée des macros
- Mode jeu
Je vous explique plus bas les deux derniers modes.
Frappe et fonctionnalités
Pour la frappe on s’écarte quand même du clavier gaming et on se rapproche plus d’un clavier de portable. C’est une question de gout, j’aime bien la finesse et l’épaisseur des touches, le toucher est agréable et la frappe également. Elle est cependant un peu dure et moins réactive qu’un clavier mécanique ou à membrane et pour l’avoir eu en commentaire lors de sessions de jeu, elle est assez bruyante au point de me demander si j’avais pas un clavier mécanique.
En terme de fonctionnalités le Razer Deathstalker Chroma est en retrait sur les autres claviers gaming. On y trouve peu de raccourcis, pas de touches dédiées aux macros (à la limite je préfère ça que de les avoir sur la gauche du clavier), pas de touches dédiées au multimédia… Cependant on peut malgré tout créer des macro avec le Razer Synapse 2.0 et une touche dédiée sur le clavier. Il faudra cependant les affecter à des touches du clavier ou des combinaisons de touches au détriment de l’utilité principale de cette touche.
Dans le même esprit que la touche macro dédiée, on trouve la touche jeu, qui a pour but de désactiver les combinaisons « Alt + F4 » et « Alt + Tab » ainsi que la touche Windows.
Pour finir le Razer Deathstalker Chroma dispose également d’une touche Fn permettant d’accéder à des actions multimédia, à défaut d’avoir des touches dédiées.
Dernier point de cette version, le mode Chroma, en dehors d’un classique rétro éclairage des touches sur 21 niveaux d’intensité, avec les classiques effets « respiration » ou « vague », le mode Chroma permet un rétro-éclairage intelligent des touches en fonction d’actions dans un jeu, d’utilisation d’un programme. Encore faut-il que cela soit pris en charge par le logiciel.
Sur Overwatch, par exemple, le rétro éclairage sera différent suivant le héros que vous choisirez, mais ce n’est pas tout, pour Mercy ou Lucio entre autres suivant le mode utilisé (Boost ou Soin) celui-ci changera de couleur mais aussi d’animation ou sens d’animation.
Dans le cas du Razer Deathstalker Chroma cela n’ira pas plus loin pour Overwatch, mais avec le Razer BlackWidow, l’effet se prolonge avec entre autres une gestion des cooldown de capacité visible sur la touche associée à la capacité. Globalement ces effets sont sympas mais finalement peu utiles dans le cas d’un jeu puisqu’on est focalisé sur l’écran.
Vous trouverez également divers applications sur le site Razer ou le Razer Synapse. J’ai pu tester une petite application qui s’occupe de transformer le clavier en boite à lumière en fonction de la musique jouée sur l’ordinateur. C’est fun et efficace dans une soirée 🙂
Conclusion sur le clavier Razer Deathstalker Chroma
Si vous n’êtes pas friand des touches mécaniques, que vous n’avez pas peur des touches bruyantes, que le minimalisme tout en occupant une bonne place sur le bureau vous convient, alors ce clavier répondra à vos attentes pour un prix autour des 90€. Dans le cas de gamer cherchant l’efficacité avant tout jusqu’au dixième de ms de réactivité ainsi qu’un maximum de fonctionnalités, il faudrait plutôt se tourner vers le BlackWidow de la même marque mais l’addition ne sera pas la même.
Les plus :
- Design élégant
- Finesse et épaisseur des touches d’un portable
- Le mode Chroma, c’est tuning mais sympa
Les moins :
- Assez bruyant et pourtant pas mécanique
- Des macros à mapper sur les touches principales
- Frappe un peu dure